Acheter une résidence secondaire pour en faire la location peut être une idée payante. Vous êtes tenté par cette aventure? Lisez ce qui suit afin de commencer du bon pied.
Tout d’abord, il faut savoir que règle générale, les propriétaires de chalet qui en font la location sont ravis de leur investissement. Malgré des dépenses importantes tout au long de l’année comme son entretien, il peut être facile de générer des revenus. Mais pour ce faire, il faut être bien préparé et surtout, bien informé. Voici les précieux conseils de notre équipe d’experts financiers.
Une valeur en hausse
Dans les années 80, la valeur des chalets a explosé au Québec, principalement dans les zones de villégiatures. Depuis, la hausse se poursuit. Plus ils sont situés près d’un cours d’eau, d’une station de ski ou d’un sentier pédestre, plus leur prix de revente est impressionnant. La raison principale est que les citadins et banlieusards cherchent des lieux plus calmes et naturels pour profiter de leurs vacances. Aussi, le prix s’explique par une rareté, voire une inexistence, des nouveaux terrains près de l’eau : les chalets déjà construits valent chers. Que vous le louiez à autrui ou que vous vous en serviez à des fins personnelles, la valeur de votre résidence secondaire bien située pourrait vous surprendre dans quelques années.
Le grand avantage : un prix locatif subjectif
On sait que les propriétaires de maisons et d’appartements qui font la location sont soumis à des règles concernant le montant du loyer exigé. Or, il n’y a encore aucune loi venant de la Régie du logement pour ce qui est de la location de chalet. Vous pourrez donc déterminer le prix en fonction de l’offre et de la demande, en vous assurant de couvrir vos frais le plus possible.
Prenez garde aux taxes foncières
Il faut par contre savoir que certaines municipalités exigent des propriétaires de résidences touristiques, c’est-à-dire d’immeubles, maisons et chalets non résidentiels, qu’ils paient des taxes foncières plus élevées que celles d’une résidence principale. Cette réalité doit être calculée dans votre budget.
Assurances : ne faites pas le saut!
Les assurances habitations de résidence principale sont bien moins dispendieuses que celle d’une demeure locative. Il faut comprendre que ces entreprises doivent couvrir les risques et que ceux-ci sont plus grands quand différentes personnes, semaine après semaine, séjournent dans une même maison. D’ailleurs, ne pas prévenir votre assureur que votre chalet est en location (à l’année ou par période) pourrait vous coûter cher en cas de réclamation.
Déduisez vos dépenses!
Les revenus que vous retirerez pour la location de votre chalet touristique seront imposables. D’un autre côté, plusieurs dépenses peuvent être déduites. Notamment les impôts fonciers, les assurances, les intérêts sur l’hypothèque, le chauffage, les frais pour le ménage ou encore les honoraires de professionnels comme le comptable ou l’électricien. Au bout du compte, vous pourriez réduire considérablement vos impôts.
Par contre, il est important de savoir que si vous occupez la propriété une partie de l’année, vous ne pourrez déduire ces dépenses à 100 %. Par exemple, si vous habitez l’endroit cinq mois sur douze, vous ne pourrez réduire plus que le 7/12 des dépenses admissibles. Aussi, sachez que lors de la vente de ce chalet, vos gains réalisés seront imposables à 50 %, à moins de pouvoir le désigner comme résidence principale.
Un changement de vocation, ce peut être dispendieux
Ce ne sont pas tous les chalets au Québec qui peuvent être loués dans la légalité. Il vous faut une attestation et un permis de location. Si le chalet convoité n’est pas locatif, vous pourrez faire la demande de changement de vocation. Parfois, cela est dispendieux : vous serez imposé sur la différence entre la valeur marchande de la propriété et son prix de base rajusté.
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